Pour rappel, c’est au propriétaire riverain qu’incombe l’entretien du cours d’eau qui « a pour objet de [le] maintenir […] dans son profil d’équilibre, de permettre l’écoulement naturel des eaux et de contribuer à son bon état écologique ou, le cas échéant, à son bon potentiel écologique, notamment par enlèvement des embâcles, débris et atterrissements, flottants ou non, par élagage ou recépage de la végétation des rives » (article L.215-14 du code de l’environnement).
Faute de moyens financiers et crise oblige, on conçoit que les communes ne puissent prendre en charge l’intégralité de l’entretien des berges.
C’est donc aux volontaires de s’y coller. Outre la satisfaction personnelle et le plaisir que procure le travail bénévole, en équipe et en plein air, ce peut être l’occasion pour eux de récupérer de quoi se chauffer pour l’hiver (le bois ainsi collecté fournit un excellent bois de chauffage), et de contribuer à la préservation et à l’embellissement du cadre de vie, fût-il celui des autres. Sans oublier le surcoût de réparation des dégâts causés par les embâcles ainsi épargné à la collectivité. Pour toutes ces raisons, il serait peut-être judicieux de multiplier à l’avenir ce genre d’opérations en incitant et encourageant riverains et bénévoles à prêter main-forte. (A.B.)
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